Stève Bernardin a consacré sa thèse de doctorat (Université Paris I Panthéon-Sorbonne, 2014) à la relecture socio-historique d'un ouvrage classique du sociologue nord-américain Joseph Gusfield, "The Culture of Public Problems" (The University of Chicago Press, 1981). Il s'est intéressé plus particulièrement aux débuts de l'automobile et à la genèse des politiques de sécurité routière aux Etats-Unis, en lien avec les industriels du "Big Three", tout en soulignant l'émergence de vives critiques au cours des années 1960 par le biais notamment de Ralph Nader. Il en a résulté plusieurs publications scientifiques, dont un article paru en 2015 dans la revue "Technology and Culture" de la Society for the History of Technology (Prix Jean Widmer en 2016). En parallèle, Stève Bernardin s'est engagé dans des travaux collectifs interrogeant l'héritage sociologique de Joseph Gusfield, au cœur de de l'ouvrage "Croisades privées et problèmes publics" (Presses Universitaires de Rennes, 2022). Il est aussi membre de la Society for the Study of Social Problems (Theory Division).