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Claudine Moïse
Aire géographique
Pays
Sciences du langage

Dans une perspective de sociolinguistique critique, ethnographique et interactionnelle, Claudine Moïse cherche à rendre compte des inégalités sociales et des identités des sujets à partir des pratiques langagières, entre autres mondialisées. En ce sens, elle s'intéresse aux enjeux de pouvoir et des idéologies dans les discours en circulation et dans les interactions verbales. Au-delà des dimensions politiques et sociales de ses analyses, ses travaux l’ont amenée à approfondir l’étude de la valorisation du sujet dans l’interaction. En prenant en compte la subjectivité des locutrices et locuteurs, l'expression de leurs émotions et leurs négociations langagières, elle tente de rendre compte des stratégies linguistiques et argumentatives en jeu dans la présentation de soi dans des contextes inégalitaires. Si ses terrains sont variés (violence verbale, genre, discours de haine), elle a fait sa thèse à Sudbury (Ontario, Canada) sur la mise en discours d'identités minoritaires. Elle a travaillé à travers des projets internationaux (jusqu'en 2010) sur la transformation des discours des minorités francophones face aux processus de minorisation. Elle a notamment travaillé sur les questions liées au tourisme. Elle est professeur associée à l'université de Moncton (Nouveau-Brunswick) et à l'université de Sherbrooke (Québec).