La fête, résonnant toujours en écho au moment historique où elle se tient, se transforme au gré de processus sociaux, associés notamment à la mondialisation et aux phénomènes migratoires, qui mettent en mouvement des populations, des produits, des idées, des influences.
« Fait social total », la nature hétéroclite de la fête se prête à des analyses anthropologique, historique ou sociologique, d’ordre politique, religieux, économique et/ou culturel. La fête, résonnant toujours en écho au moment historique où elle se tient, se transforme au gré de processus sociaux, associés notamment à la mondialisation et aux phénomènes migratoires, qui mettent en mouvement des populations, des produits, des idées, des influences.
Plus particulièrement, le continent américain, riche en histoire festive, qu’elle soit locale, nationale ou encore multinationale, carnavalesque, religieuse ou civique, multiplie les célébrations qui passent par ces transformations de sens, de motivations, de formes et de rayonnement. C’est autour de ces transformations à différentes échelles, des évolutions de ces fêtes et des enjeux sociaux et politiques qui leur sont liés que portera ce colloque. Il s’agira de réfléchir, entre autres, à ce qui, à travers la fête, dans le passé et dans le présent, fait l’unité d’un groupe – qu’il soit local, régional, national ou multinational (on pense aux migrants par exemple) – et à ce qui exalte ses différences par rapport à d’autres collectifs. Comment le politique agit-il sur la fête et comment la fête agit-elle en retour sur le politique ? De quelle manière se déploient, dans la fête, des enjeux économiques et religieux, locaux et globaux ? Quels types de conflits et de luttes soulève la fête ? Existe-t-il des constantes continentales, des perméabilités ou encore des spécificités américaines ?
Organisation:
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Auditorium Georges Dumézil Maison de la Recherche Inalco - 2, rue de Lille 75007 Paris