Ce colloque, au croisement des études de genre, de l’économie et de l’écologie politiques et de l’agroécologie, est organisé par l’équipe du projet ANR GENgiBRe et se tiendra en France (Paris, Toulouse et Ariège) du 8 au 14 avril 2025.
Le Brésil est l’un des principaux pourvoyeurs de matières premières pour le reste du monde, en même temps qu’un acteur clé dans les politiques climatiques et environnementales internationales. Au niveau local pourtant, les familles et les communautés sont divisées, entre promesses de revenus, évidence des destructions environnementales et interrogations sur les solutions proposées. La ligne de fracture, entre intégration à des marchés et travail de care socio-environnemental, épouse étroitement et sans doute de plus en plus les formes dominantes de masculinité et de féminité. Entre les deux, l’agroécologie constitue une voie de résistance à la marchandisation, autant que de transformation des femmes et des hommes.
Ce colloque analyse l’engagement dans l’agroécologie d’une diversité de sujets. Sans négliger la position des hommes, il opte pour se placer auprès de femmes historiquement réduites au silence, dans un mouvement allant des expériences locales aux enjeux globaux. Au croisement des études de genre, de l’économie et de l’écologie politique et de
l’agroécologie, le colloque a pour ambition de contribuer à rénover ces trois champs. Il repose sur les résultats du projet ANR GENgiBRe « Rapport à la nature et égalité de genre. Pratiques et mobilisations féministes dans l’agroécologie au Brésil » et sur le dialogue entre actrices (acteurs) et chercheur-es au Brésil et en France.
Le programme préliminaire :
Formulaire d'inscription :
https://enquetes.ird.fr/index.php/653961?lang=fr
Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de l'évènement :
Hélène Guétat-Bernard
Héloïse Prévost
Isabelle Hillenkamp
Natália Lobo
Sarah Moreira de Souza
Cathy Châtel
Auditorium Dumézil, Salle des Conseils - Campus Grands Moulins, Ferme urbaine de Saint Denis, Amphithéâtre - Université de Toulouse Jean Jaurès et Centre agro-environnemental de Brassacou.