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La table-ronde intitulée “Sistema penal, juventudes y resistencias” a été organisée par Léa Bernard, doctorante en anthropologie à l’EHESS, ancienne coordinatrice du pôle Amérique centrale de l’Institut des Amériques. Pauline Lomello, doctorante en archéologie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne et actuelle coordinatrice de ce pôle, a, dans une moindre mesure, participé à la co-organisation de cet événement, notamment en se chargeant d’une partie de la communication et de la rédaction du présent compte-rendu.

Cette rencontre a été l’occasion de marquer la fin du mandat de Léa Bernard et le début de celui de Pauline Lomello, et ainsi terminer la passation de coordination du pôle. Les interventions et les séances de questions se sont toutes déroulées en espagnol. Sans compter les intervenants, un peu plus d’une quinzaine de personnes étaient présentes.

Les deux chercheurs invités étaient tous les deux costariciens. Il y avait Natasha Alpízar Lobo, de l’Universidad de Costa Rica (UCR) et Mario Araya Pérez, de la UCR et de l’Universidad Estatal a Distancia (UNED). La table-ronde s’est déroulée comme suit : la modératice, Léa Bernard, a d’abord fait un mot d’introduction pour présenter Natasha Alpízar Lobo et Mario Araya Pérez, le groupe d’entraide entre doctorants travaillant sur l’Amérique centrale qu’ils ont fondé ensemble (DOCAX) et la nouvelle coordinatrice du pôle, Pauline Lomello. Mario Araya Pérez a d’abord présenté ses recherches, puis Natasha Alpízar Lobo les siennes.

La présentation de Mario Araya Pérez était intitulée “El país de los Siempre Sospechosos de todo” et relatait la situation politque actuelle au Salvador, ainsi que ses expériences de terrain en contexte de manifestations contre les nombreuses détentions illégales qui ont cours dans ce pays. Il a également exposé les différents mouvements de résistance qui ont pu naître autour de la détention de certaines personnes, comme c’est le cas pour Miguel Derás ou Wendy Morales, par exemple.

Quant à la présentation de Natasha Alpízar Lobo, “Ser jueza, jefa y madre”, elle retraçait également son expérience de terrain, avec pour objectif de comprendre les comportements et les pratiques des « jeunes » dans le champ juridique et pénal, au Salvador et au Costa Rica, de manière comparative. Natasha Alpízar Lobo a procédé à des entretiens auprès des mères de jeunes incarcérés, mais aussi auprès de juges femmes, afin de rendre compte du point de vue féminin et féministe en ce contexte carcéral.

Les exposés ont duré environ quarante à quarante-cinq minutes chacun,
suivis à chaque fois d’une dizaine de minutes de questions ponctuelles. Dans le
temps qu’il restait à la fin, des questions plus générales, et à l’attention des deux
intervenants, ont été posées. Les questions ont été nombreuses et ont ouvert sur
une discussion animée avec toute la salle.

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Sistema penal, juventudes y resistencias_foto 1
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Résumé des présentations

Table ronde
Le 23 octobre 2024
À 16h
With the support of IdA
Campus Condorcet, Aubervilliers
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Organisateurs